SOIRÉE AU PALAIS DE FRANCE – Votre journal lance son almanach !

L’équipe du petitjournal.com d’Istanbul a célébré jeudi 31 janvier au Palais de France d’Istanbul le lancement officiel de son Almanach 2012, intitulé “Un an en Turquie”. La soirée s’est déroulée sous les auspices du Consul général de France, Hervé Magro, en présence de nombreux convives. 

Malgré les caprices de la météo, près de 200 invités se sont retrouvés pour fêter, quatre ans après la naissance de votre journal en ligne, la parution de son tout premier almanach. Aux côtés du Consul général de France, le Consul général de Belgique, Henri Vantieghem, et celui du Maroc, Mohammed Sbihi, étaient présents à cette soirée, de même que l’ancien ministre Bülent Akarcalı.

Hommes et femmes d’affaires, institutionnels, sponsors, avocats, artistes, journalistes, contributeurs du journal, lecteurs fidèles et amis avaient fait le déplacement. L’équipe stambouliote a pu compter sur le soutien d’Hervé Heyraud, fondateur du petitjournal.com (43 éditions dans le monde), venu spécialement de Paris.

L'Almanach Turquie 2012, une première pour votre quotidien, est aussi une première pour une publication francophone en Turquie. Nous renouvelons nos remerciements à ceux qui l’ont rendu possible et à ceux qui ont permis que la soirée de lancement se tienne dans le cadre exceptionnel du Palais de France d’Istanbul.

Imprimé à 10.000 exemplaires, cet almanach d’une soixantaine de pages – retour en textes et en images sur l’actualité de l'an passé en Turquie et dans le monde – est désormais disponible. Français et francophones d’Istanbul, d’Izmir et d’Ankara : vous pouvez vous le procurer à l’Institut français de votre ville et à la Chambre de commerce franco-turque à Istanbul.

Nos lecteurs de Paris peuvent d’ores et déjà le demander au Centre culturel Anatolie. Très prochainement, il sera aussi disponible à Bursa.

N'oubliez pas: il est gratuit!

Voici un petit film pour se remémorer cette soirée (montage Fanny Fontan et Lola Monset): http://www.youtube.com/watch?v=AHYXvwWSzVM&feature=player_embedded

Quatre bougies !

L’aventure du petitjournal.com d’Istanbul commence le 14 janvier 2009 lorsque Brigitte di Benedetto et Marie-Eve Richet, expatriées françaises, publient leur premier édito sur ce journal en ligne, gratuit et indépendant. “La philosophie du petitjournal.com est d’apporter aux Français installés à l’étranger des informations locales et internationales, pratiques et communautaires, le tout dans un esprit convivial”, écrivent-elles alors.

Mois après mois, grâce au travail de ses fondatrices, d’une équipe de journalistes et de chroniqueurs, le lectorat s’élargit, le nombre de publications augmente et de plus en plus d’annonceurs accordent leur confiance à ce “petit journal”.

En septembre 2011, Meriem Draman remplace Brigitte di Benedetto à la tête de l’édition. Marie-Eve Richet, en charge du commercial à Istanbul, s’envole vers Shanghai d’où elle s’occupe désormais des éditions du petitjournal.com en Chine. En septembre dernier, Meriem Draman confie la rédaction en chef à Anne Andlauer, journaliste professionnelle qui collabore, entre autres, avec Radio France Internationale.

Doublant ses chiffres de 2011, lepetitjournal.com d’Istanbul a reçu l’an dernier près de 265.000 visiteurs uniques pour plus de 500.000 pages vues (chiffres Médiamétrie). Les francophones de Turquie sont de plus en plus nombreux à nous suivre et à échanger avec nous.

L’équipe du petitjournal.com d’Istanbul (http://www.lepetitjournal.com/istanbul

La Passerelle et Istanbul Accueil  ont organisé dans les locaux de l’Union Française à Cihangir samedi 9 fevrier 2013 une dégustation de vins des caves DIREN de la région de Tokat.

Jean Luc Colin, oenologue depuis 22 ans  en Turquie et consultant de la société DİREN , nous a proposé une dégustation de grande qualité : il voulait limiter la conférence à 15 personnes, nous étions 30 et avons refusé du monde.

Mais nous étions très sages et attentifs…

Voici quelques notes que j’ai prises entre 2 deux verres…    

En Turquie, la culture du raisin de cave  n’est pas très quantitative : elle représente  l’équivalent de deux coopératives en Italie ou en France, mais fait de gros progrès en qualité et commence à intéresser les connaisseurs européens.

Les terroirs de Turquie sont  propices à cette culture, plateaux ensoleillés le jour, frais la nuit. Les raisins de Turquie sont gros, riches en jus, différents des italiens et français

La grande difficulté de cette culture est le temps qu’une vigne a besoin pour produire : 7 ans. Les paysans préfèrent donc une culture plus alternative et plus rentable rapidement

Les raisins récoltés sous les grosses chaleurs en août de la région d’Izmir et d’Egée ne vieillissent pas très bien car le vieillissement se fait par le soleil et non par les caves et les fûts : consommation 1 ou 2 ans, pas plus…

Nous avons goûté 7 vins, crescendo en goût et force.

1/ NARİNCE, vin blanc d’origine de TOKAT et AMASYA

Convient très bien aux poissons de type lüfer, çupra, barbunya…

Ne convient pas aux poissons plus forts en goût : saumon, hamsi, palamut : un SAUVİGNON sera plus approprié.

Convient aux viandes blanches, même avec sauce tomate.

Dans le domaine du vin blanc, Jean Luc nous conseille aussi  EMİR, originaire de Kayseri, Nevşehir, Niğde mais nous avertit que c’est un vin jeune ( 2 ans maximum).

2/ KALECİK KARASİ de DENİZLİ

Ce raisin de DENİZLİ est plus foncé que celui planté à ANKARA, le sol de Denizli étant plus ferrugineux.

Peu de tanin ( le tanin assèche la bouche), un peu acide,

Un goût fruité très présent pour le cru de Denizli, plus au goût de banane pour le cru d’Ankara.

Le KALECİK KARASİ, pour ceux qui aiment allier le vin rouge au poisson convient à ce mariage : il faut peu de tanin pour le poisson.

3/ ÖKÜZGÖZÜ de ELAZİĞ

La tribu des ZAZAS a le monopole de ce raisin : l’exode rural et le caractère très indépendant de cette tribu rend difficile cette culture : des plants de ce raisin sont donc transplantés  à IZMİR, ANTALYA, DENİZLİ.

Ce vin a le goût de fruits rouges et noirs, plus de tanin et plus acide, c‘est un vin assez délicat. İl ne faut pas de plats aux sauces trop compliquées pour ce vin.

4/ SYRA de DENİZLİ

C’est un vin qui plaît aux turcs et à leur cuisine, fort en corps, plus foncé que les autres.

Un vin large en bouche, plus acide ( proche du St Emilion , terrains calcaires) et fort en tanin.

5/ LES MUSES

C ‘est un CABERNET SAUVİGNON de TOKAT.

İl a besoin de respirer, mettez- le dans une carafe : les vins jeunes aiment les carafes.

Le Cabernet Sauvignon est un vin fin, avec peu de tanin, il ne se marie pas bien avec les plats épicés, il sied aux plats plus fins.

6/ VENI VIDI VICI

Ce vin changera de nom pour des raisons commerciales  : il se nommera  prochainement CARMEN.

C'est un vin puissant qui mélange 3 raisins costauds : le BOĞAZKERE ( vin très tanique donc un vin d’assemblage), le SYRAH, le CABERNET. 

Ces 3 raisins éliminent les défauts de chacun et donc ce vin vieillira bien.

İl convient aux viandes rouges, peu épicées car vin très tanique.

Ne convient  pas au poisson.

C’est un vin de table et non d’apéritif. Evitez les vins très taniques en début de repas.

7/ MAHLEN

Une révélation : un vin qui n’a pas fini de fermenter, à servir aux apéritifs, en digestif et aux desserts, comme un porto.

Quelques apartés et informations diverses :

Les chênes américains des fûts n’ajoutent pas de tanin mais des aromes et du goût.

Les fûts français ont besoin de temps pour rendre le meilleur d’eux-mêmes.

Evitez de refroidir vos vins au congelo: le froid tue le vin.

Un petit aparté pour les fromages :

• Le camembert tue tous les vins : ne servez donc pas un grand cru : personne ne l’appréciera…

• Les “kaşar”,  gruyères vont avec tous les vins,

• Les pâtes cuites vont avec des vins rouges avec beaucoup de tanin,

• Les fromages de chèvre : un Sauvignon,

• Les roqueforts sont à servir avec un porto.

Evitez les goûts forts en apéritif : roquefort, whisky qui tueront votre sensibilité de bouche

Le RAKI  (nos amis turcs ne vont pas apprécier ce passage...).

Le RAKI convient aux poissons au goût fort  (hamsi, saumon..) et  en saumure ( lakerda) mais tue le goût du poisson plus fin:le rakı  n’ayant pas d’acides, il faut accompagner le service de poissons,  d’oignons et de roka pour compenser le manque d’acidité.

Jean Luc nous conseille une goutte de citron dans le raki.

J’espère vous avoir fait partager ce moment et l’envie de goûter un.. ou plusieurs bons vins de Turquie.

FLORENCE ÖĞÜTGEN-HEİLBRONN

Notre amie Irma Firuz, d'origine panaméenne organise le Workshop de la Saint Valentin ou de l’Amitié car le 14 Février c’est aussi le jour de l’amitié pour l’Espagne et l’Amérique Latine. 

Le modèle est très facile à réaliser et vous repartirez mesdames (ou messieurs !) avec un très joli cadeau !

Date : mercredi 13 Février chez Irma à TARABYA

-Heure: 9:30-14hrs

-Prix: 70 TL

Irma prévoit tout le matériel : cartons prédécoupés, tissus, colle, bloc-notes.
Si vous souhaitez rajouter  (et avez ) de la dentelle et autres picot ou rubans vous pouvez les apporter !

Les nombre de places étant limité, dépêchez-vous de vous inscrire !

Irma: afiruz@ superonline.com

Pour les nouveaux arrivants et pour tous ceux à qui il manque peut-être une clé ...

LES CLES DE L’INTEGRATION EN TURQUIE

L’apprentissage du Turc

Quels que soient votre objectif, vos motivations ou la durée de votre séjour, l’apprentissage de la langue est absolument indispensable.

Commencez le plus tôt possible et, si vous en avez l’opportunité, avant même de vous installer en Turquie. Des dizaines de méthodes, d’écoles, de professeurs particuliers, de programmes interactifs sur Internet existent. Soyez pragmatiques dans vos choix : privilégiez , au moins pour démarrer, des programmes “intensifs” qui vous mettront rapidement dans le bain.

Sachez toutefois qu’il n’y a pas de “méthode-miracle” et que, comme souvent, tout repose sur le travail personnel ! Alors... Kolay Gelsin !

L’acquisition de la Nationalité Turque

Sans vouloir rentrer ici dans les détails de la procédure d’acquisition, il me semble utile d’attirer l’attention de tous sur ce sujet. De nombreux membres de la Passerelle ont déjà effectué cette démarche et pourront vous renseigner, vous mettre en contact avec d’autres personnes dans votre situation. C’est aussi là, l’un des objectifs majeurs de l’Association : partager nos expériences communes, mettre à profit nos “expertises”. N’hésitez pas à nous contacter !

L’obtention de la Nationalité turque vous permettra, en autres, d’être dispensé des formalités de permis de résidence et de permis de travail.

En effet, il faut savoir que pour embaucher légalement un étranger toute société turque ou étrangère doit constituer un dossier de demande de permis de travail. Ces démarches sont longues et coûteuses ; par ailleurs, la Société devra prouver que le poste pour lequel l’étranger est pressenti, ne peut être occupé par un turc, c’est-à-dire, qu’il s’agit bien d’un “profil-clé” pour l’entreprise.

La recherche d’un emploi

Tôt ou tard se pose la question du travail : qu’il soit bénévole, à temps partiel ou à plein temps, le travail reste le facteur-clé d’une intégration réussie. Là aussi les méthodes de recherche d’emploi sont diverses et la Turquie a su très tôt s’adapter à l’ère internet : www.kariyer.net ;  www.yenibiris.com ; www.secretcv.com  pour ne citer que quelques sites. Tous les grands cabinets de recrutements internationaux ainsi que les agences de travail temporaire sont depuis longtemps implantés à Istanbul et dans les grandes villes du pays. Privilégiez les plus connus, consultez leurs sites internet, prenez rendez-vous avec leurs consultants.

Des centaines d’entreprises françaises sont présentes en Turquie : c’est sur ce créneau particulier que vous pourrez le mieux valoriser votre candidature.

Suivez les évènements de la Chambre de Commerce Française en Turquie www.ccift.com,

d’Ubifrance, www.ubifrance.com ,

les salons et les foires correspondant au secteur qui vous intéresse : www.fuartakip.com

développez et entretenez vos réseaux  : www.linkedin.com  ; www.expat-blog.com

Enfin, n’hésitez pas à “repartir de zéro” en acceptant quelquefois un poste qui vous semble inférieur à vos qualifications : vous ne resterez pas éternellement sur la 1ère marche... et surtout, surtout, ne prêtez jamais l’oreille à tous ceux qui vous diront que :“ça n’en vaut pas la peine”, “ faire garder son enfant pour gagner une misère, ça sert à quoi?”  “2 heures de trajet par jour, c’est insupportable” etc...

C’est peut-être dans un premier temps un passage obligé, c’est vrai, mais qui vous servira à coup sûr de tremplin pour une vraie carrière, une carrière à votre mesure dans le pays que vous avez choisi.

Chers adhérents,